Zuckerberg au Congrès américain : “Facebook est fièrement américain, la Chine a des valeurs différentes”.


Facebook est “une entreprise américaine, fière” de l’être. Mark Zuckerberg se prépare à défendre son entreprise devant le Congrès lors de l’audition d’aujourd’hui avec les hauts dirigeants d’Apple, d’Amazon et de Google. “Nous croyons en la démocratie, la liberté d’expression, la concurrence et l’inclusion sur lesquelles repose l’économie américaine”, explique M. Zuckerberg en s’appuyant sur le texte de son discours. “Il n’y a aucune garantie que ces valeurs l’emporteront. La Chine, par exemple, construit sa version de l’internet sur des valeurs différentes et exporte cette vision dans d’autres pays.

Le fondateur du réseau social sera en vidéoconférence avec les trois autres grands noms de la technologie américaine : Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, Tim Cook, PDG d’Apple, et Sundar Pichai, responsable du groupe Google (Alphabet). Zuckerberg expliquera également que Facebook a encore du travail à faire pour lutter contre la désinformation et l’interférence avec le vote : “Nous reconnaissons que nous avons la responsabilité d’arrêter ceux qui tentent d’interférer ou de mettre en danger” la confrontation aux États-Unis “par la désinformation ou des discours qui incitent à la haine et à la violence”, dit Zuckerberg, selon les anticipations rapportées par Politico. “Je comprends les craintes qui sont apparues et nous nous efforçons d’y répondre. Même si nous faisons des progrès, je reconnais que nous avons encore beaucoup de travail à faire”, ajoute M. Zuckerberg, en soulignant l’importance de Facebook dans le débat national sur la justice raciale et les élections.

Le père de Facebook sera mis en avant dans la presse à propos de l’achat d’Instagram en 2012 et de WhatsApp en 2014 et défendra l’intégration : “Instagram et WhatsApp ont pu se développer et fonctionner sous la bannière de Facebook – argumentera t-il – avec de faibles coûts d’infrastructure, en luttant contre le spam et les contenus nuisibles”.

Les Etats-Unis divulguent également des avancées sur le discours de Bezos. “Je pense qu’il faut examiner Amazon. Nous devrions examiner et évaluer toutes les grandes institutions, qu’il s’agisse de sociétés, d’agences gouvernementales ou d’organisations à but non lucratif. Notre responsabilité est de nous assurer que nous réussissons l’examen”. Le fondateur du géant du commerce électronique retracera son histoire et celle d’Amazon. “Ce n’est pas une coïncidence si elle est née dans ce pays. Plus que partout ailleurs dans le monde, les entreprises peuvent démarrer, se développer et prospérer aux États-Unis”, ajoute M. Bezos, en soulignant la concurrence croissante à laquelle Amazon est confrontée chaque jour.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
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