Un nouveau moineau à bec rose-orange découvert au Pérou

Heliothraupis oneilli DOI : /10.1093/ornithology/ukab059 | Ornithologie | Oxford Academic

Ils l’ont appelé par le nom commun “Inti tanager”, un nom qui provient du mot “soleil” en quechua (inti), une langue indigène originaire de la région montagneuse du Pérou, ainsi que du terme anglais commun “tanager”, qui désigne les traupidés, une famille d’oiseaux.
Il s’agit d’un nouveau passereau, dont le nom scientifique est Heliothraupis oneilli, dans la famille des Traupidae.

Vu il y a plus de 20 ans

L’oiseau a été repéré il y a plus de 20 ans par des chercheurs de l’université d’État de Louisiane dans les contreforts de la Cordillère des Andes, au Pérou. Cependant, à cette époque, le matériel génétique collecté n’était pas suffisant pour établir l’existence d’une nouvelle espèce, ce qui a été fait en 2011 avec de nouvelles observations à la frontière Pérou-Bolivie pendant la saison des pluies.

Heliothraupis oneilli

L’ornithologue et professeur de biologie Kevin Burns de l’Université d’État de San Diego, ainsi que ses étudiants, ont décidé d’analyser près de 5 000 gènes de ce matériel génétique et ont réussi à placer le nouvel oiseau dans un groupe avec 300 autres espèces de traupidés.
Ce qui distingue Heliothraupis oneilli des autres centaines d’espèces est son bec, qui est d’une couleur rose-orange vif. En outre, contrairement à la plupart des autres espèces, Heliothraupis oneilli migre vers les régions tropicales (c’est un migrateur intratropical, scientifiquement parlant). Avec les données génétiques, ces caractéristiques physiques et comportementales ont facilité la découverte non seulement d’une nouvelle espèce mais aussi d’un nouveau genre.

Il niche dans les forêts pendant la saison des pluies.

L’oiseau niche dans les forêts pendant la saison des pluies, de novembre à mars, mais pendant la saison sèche, il fréquente les pentes inférieures des Andes, exploitant probablement les habitats de bambou du Guadua. La nouvelle espèce est notamment apparentée à Eucometis penicillata (traupide à tête grise) et Trichothraupis melanops (traupide aux yeux noirs).

Préservation de la biodiversité des oiseaux

Il s’agit là d’un résultat important pour la préservation de la biodiversité des oiseaux : “Si nous voulons préserver les écosystèmes, nous devons connaître tous les acteurs”, explique le chercheur. Disposer d’une base de données correcte, détaillée et toujours disponible est essentiel pour prendre des décisions à cet égard.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
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