En plus du genre docuseries avec des cas réels qui fait actuellement le succès de Netflix, la plateforme ne laisse rien au hasard et en plus d’explorer les genres de drames fantastiques, romantiques ou historiques, a apporté une nouvelle série de suspense et d’horreur qui figure déjà parmi les plus regardées.
Netflix a une nouvelle fois collaboré avec Mike Flanagan, le maître d’œuvre de The Haunting of Hill House, The Haunting of Bly Manor et Midnight Mass. Flanagan est également connu pour des films d’horreur tels que Oculus, Hush, Before I Wake et les adaptations cinématographiques des histoires de Stephen King, Gerald’s Game et Doctor Sleep. Le dernier ajout glaçant à son portfolio s’appelle The Midnight Club. Flanagan et Leah Fong sont les créateurs de cette série Netflix, qui est basée sur le roman du même nom de Christopher Pike.
Le film The Midnight Club de Mike Flanagan et Leah Fong suit un groupe de jeunes adultes en phase terminale qui passent les derniers mois de leur vie ensemble dans un hospice. Comme prévu, la série se penche sur les effets d’un diagnostic en phase terminale sur une personne, en particulier lorsque les patients sont si jeunes et ont tant de raisons de vivre. Cependant, si les questions de mortalité et de moralité sont au cœur de The Midnight Club, la série est avant tout une histoire.
Pour les aider à passer le temps et à faire face à leurs problèmes très compliqués, les patients de Brightcliffe se retrouvent chaque soir à la bibliothèque, juste au moment où l’horloge sonne minuit. Il existe un pacte entre les patients, par lequel ils promettent d’envoyer des signaux d’outre-tombe lorsqu’ils mourront, mais The Midnight Club consiste surtout à raconter des histoires d’horreur. Et chaque soir où nous rejoignons le Club, nous nous rendons compte que ces histoires sont la manière dont les patients font face à une dure réalité.
Pourquoi The Midnight Club est si original au sein d’un genre d’horreur que l’on a beaucoup vu.
Il est curieux de considérer The Midnight Club comme une histoire sur la narration, car la série prend un aspect méta qui nous permet de réfléchir à l’ensemble de l’œuvre de Flanagan. Le réalisateur a déjà exploré comment les histoires de fantômes sont des manifestations de notre désir collectif de penser que quelque chose de plus que le néant nous attend après la mort. Il est tout à fait approprié que The Midnight Club se concentre sur la narration, exposant comment chacune des productions de Flanagan est, au fond, à propos de vraies vies humaines, indépendamment de tous les éléments surnaturels qu’elles partagent.
Les histoires sont omniprésentes dans notre vie quotidienne. Nous racontons sans cesse des anecdotes à nos proches, et nos amis se forgent des histoires de leur jeunesse qui resteront gravées dans la mémoire de tous. Les histoires définissent également notre foi, car les grandes histoires du passé peuvent nous amener à croire en Dieu, aux âmes et à la vie après la mort. Les histoires sont plus que de simples histoires. Ce sont des outils que nous utilisons tous les jours pour nous connecter avec d’autres personnes, avec nous-mêmes et avec le monde qui nous entoure. Et The Midnight Club en fait une belle démonstration en plaçant la narration au centre.
