Le projet CD de Cyberpunk 2077 pourrait être poursuivi par des investisseurs qui se sentent lésés

Des cabinets d’avocats de New York et de Pologne pourraient engager des poursuites contre le développeur CD Projekt Red pour avoir prétendument menti aux investisseurs sur le Cyberpunk 2077.

CD Projekt, l’éditeur polonais à l’origine du Cyberpunk 2077, est confronté à une nouvelle série de problèmes juridiques car les investisseurs pourraient bientôt menacer d’intenter des poursuites pour fausses déclarations. C’est un nouveau coup dur pour l’éditeur et le développeur CD Projekt Red, qui, avant la sortie de l’ouvrage, était devenu le chouchou de l’industrie du jeu et est devenu un sujet de moquerie publique.

Le CDPR a déjà enduré une véritable avalanche de RP négatives et finalement coûteuses sur les débuts désastreux de Cyberpunk 2077 le 10 décembre dernier. Le jeu a déjà coûté 1,8 milliard de dollars aux actions du studio en moins d’une semaine, et ses actions ont chuté de 41 % depuis son lancement, ce qui est alarmant. Bien que Cyberpunk 2077 fonctionne apparemment mieux sur PC, les versions pour consoles sont tellement truffées de bugs que, dans une série de mouvements sans précédent, Microsoft a affiché un avertissement concernant les problèmes de performance sur la page d’article du jeu sur le Microsoft Store, et Sony a fait un pas de plus en retirant le jeu du PlayStation Store.

Le New York Times (merci, VGC) rapporte qu’un avocat de Varsovie et un investisseur du CDPR ont annoncé l’analyse de leur cabinet sur les motifs d’une action collective en justice pour “fausse déclaration en vue d’obtenir des avantages financiers”.

L’annonce a été suivie par un certain nombre d’autres cabinets d’avocats, basés en Pologne et à New York, qui affirment que le CDPR a délibérément trompé les consommateurs et les distributeurs sur les fonctionnalités du jeu sur les consoles en cachant ses nombreux problèmes derrière la version PC, bien plus fonctionnelle. Wolf Haldenstein Adler Freeman & Herz LLP, un cabinet spécialisé dans les litiges liés aux produits dérivés des actionnaires, examine les réclamations potentielles en matière de valeurs mobilières au nom des actionnaires du CDPR, ce que l’avocat Richard Hoeg, dont le cabinet est spécialisé dans les litiges liés aux jeux vidéo, estime juridiquement justifié.

Il ne fait guère de doute que les poursuites iront de l’avant, car les preuves contre la CDPR continuent de s’accumuler, d’autant plus que la relation fracturée de l’entreprise avec ses employés a été mise en lumière. Adam, PDG de CD Projekt, Kiciński, a admis que “pendant la campagne, nous avons montré le jeu principalement sur PC. Cela a provoqué la perte de confiance des joueurs”, ce qui corrobore les témoignages de l’équipe de développement du CDPR selon lesquels le studio savait parfaitement que le jeu n’était pas prêt à être lancé sur les consoles, mais qu’il l’a quand même sorti. Il n’est pas nécessaire d’être diplômé en droit pour reconnaître une pratique trompeuse en action, et les investisseurs en prennent sans aucun doute note.

La sortie désastreuse de Cyberpunk 2077 aura à jamais une place dans l’histoire du jeu, mais il faut espérer qu’elle servira aussi de mise en garde aux studios de jeux AAA. Quelle que soit l’importance de la réputation d’un studio, l’orgueil peut toujours conduire à une longue et douloureuse chute, les consommateurs et les investisseurs faisant pression tout au long du processus.

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