Après avoir mis des milliers de satellites en orbite, après avoir lancé le service à l’autre bout du monde (gratuitement en Ukraine) et après avoir obtenu l’autorisation d’utiliser les appareils même dans les voitures en déplacement, Elon Musk célèbre aujourd’hui une autre étape importante : sa société SpaceX a également lancé le “Maritime Starlink”.
C’est-à-dire la connexion Internet par satellite pour les bateaux, à utiliser confortablement au milieu de la mer pour regarder un film en streaming, envoyer des photos et des vidéos de dauphins à ses amis et à sa famille, mais aussi renforcer la sécurité car, comme nous le savons, de nos jours, ceux qui ne sont pas connectés ne sont pas entièrement en sécurité. Il ne fonctionne pas dans les océans et il ne fonctionne pas dans toutes les mers, mais dans toutes les mers très fréquentées, il fonctionne : toute la Méditerranée, mais vraiment tout, est par exemple couverte par le service ainsi qu’une bande le long de presque toute la côte des États-Unis, qui s’étend en mer sur plusieurs centaines de kilomètres. La qualité du service, l’entreprise le jure, est excellente. Les prix, selon le site officiel, sont élevés.
Starlink Maritime : combien coûte-t-il ?
Il suffit de faire une simulation sur le site officiel de Starlink pour savoir combien coûte le matériel et combien coûte la connexion satellitaire Starlink Maritime pour les bateaux. Le moins cher est l’emballage pour l’expédition : 100 $. Pour le matériel, en revanche, il faut compter jusqu’à 10 000 dollars. Pour l’abonnement, il faut compter 5 000 dollars de plus par mois.
Le matériel consiste en deux antennes paraboliques de haute performance, avec autant de supports, à monter sur le bateau. Comme d’habitude, puisqu’il s’agit d’une connexion par satellite, les antennes doivent être dirigées vers le ciel sans que rien n’obstrue le signal. Ce n’est que de cette manière qu’ils peuvent offrir une vitesse de transmission maximale.
Starlink Maritime : à quelle vitesse
Face à ce coût résolument élevé, le Maritime Starlink promet des performances assez élevées. Officiellement, il peut, dans des conditions idéales, atteindre jusqu’à 350 Mbps. Ce qui est déjà une bonne vitesse sur terre, sans parler de la haute mer où même les téléphones portables ne captent pas.
Cette vitesse, en pratique, sur terre, vous l’obtenez avec de très bonnes fibres optiques. En fait, le débit de 350 Mbps se situe entre celui d’une connexion FTTC et celui d’une connexion FTTH. Donc environ dix fois plus rapide qu’une vieille connexion ADSL.
