Le Royaume-Uni est sorti de l’Union européenne le 23 juin 2016 et, depuis lors, les seules certitudes concernant le Brexit correspondent à ses doutes.
Après les nouveaux accords et règlements, le transport routier en Angleterre et au Royaume-Uni a connu beaucoup de changements que vous allez découvrir dans cet article.
Sommaire
Brexit, c’est quoi ?
Le Brexit est le nom donné au retrait du royaume uni de l’Union Européenne. En fin juin 2016, le Royaume-Uni a organisé un référendum à ce sujet, à savoir son appartenance ou son départ de l’Union Européenne. Lors de ce référendum, la question posée pour le vote a été : “Le Royaume Uni doit-il rester membre de l’Union Européenne ?”
51.89% des réponses de cette élection ont voté pour que le Royaume Uni quitte l’union européenne, et cela a pris effet à partir du 31 janvier 2020.
Nouvelles relations après le Brexit
Approximativement un an après, le 24 décembre 2020, les négociateurs de l’Union Européenne et du Royaume uni ont abouti à un accord sur les nouvelles relations des deux parties. L’Union européenne et le royaume uni ont défini les termes de cet accord sous trois conventions :
- l’accord de commerce et de coopération
- l’accord sur la sécurité de l’information
- l’accord de coopération nucléaire
Le 1er janvier, les règles définies dans ces conventions sont entrées en vigueur.
Les tensions commerciales post-Brexit ont considérablement modifié le flux de transport de marchandises et ont provoqué une forte hausse des volumes en provenance et à destination de l’Irlande et d’autres membres de l’Union européenne.
La mise en place de contrôles sur certaines marchandises depuis que le Royaume-Uni a quitté la zone de libre-échange de l’UE le 31 décembre a réduit les importations en provenance de Grande-Bretagne de 35 % au cours des cinq premiers mois de 2021, tandis que le réseau de routes maritimes vers l’Europe continentale a plus que doublé.
Le flux de marchandises dites ” roll-on/roll-off ” entre les ports irlandais et britanniques a diminué de 20 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie de coronavirus. En parallèle, selon le Bureau de Développement Maritime Irlandais, les volumes de marchandises sur les routes entre l’Irlande et l’UE ont augmenté de 99 % par rapport à 2019.
Changements au niveau des déclarations douanières
Toutefois, un changement majeur est entré en vigueur le 1er janvier : tous les importateurs devront soumettre des déclarations douanières complètes à l’entrée des marchandises au Royaume-Uni, sous peine de sanctions civiles s’ils ne les remplissent pas dans les délais requis. Les déclarations rétrospectives seront légalement interdites à partir du 1er janvier.
Cela signifie que les envois doivent porter les informations correctes au moment de leur entrée au Royaume-Uni. Selon les directives relatives aux “règles d’origine”, s’il est possible de s’approvisionner en marchandises au Royaume-Uni, ou si celles-ci ne nécessitent pas suffisamment de travail ou de conditionnement au Royaume-Uni, toute importation sera soumise à des droits de douane. Si les déclarations d’importation des expéditions sont en retard avant le 1er janvier, il faudra toujours établir une déclaration supplémentaire dans les 175 jours suivant l’importation.
