Ce que nous anticipions il y a quelques semaines est devenu officiel aujourd’hui, NVIDIA n’acquerra pas ARM, l’une des sociétés les plus importantes dans le monde du matériel informatique aujourd’hui.
Il y a quelques heures, les deux entités ont annoncé qu’elles annulaient l’accord d’acquisition parce que de nombreuses autorités de régulation du marché ont empêché la transaction d’être consommée, soulignant un danger de monopole de la part de NVIDIA, qui pourrait devenir “trop puissante” si elle devait racheter ARM.
Après l’annonce, le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a continué à montrer son soutien à la société, notant que même si l’accord a été rompu, ils continueront à s’associer à ARM en tant que société tierce et attendent avec impatience que ARM “soit l’architecture de processeur la plus importante de la prochaine décennie”.
L’un des principaux obstacles à la conclusion de l’accord était la Commission fédérale du commerce des États-Unis, qui a intenté une action en justice en décembre dernier pour bloquer l’achat d’ARM au motif que la concurrence sur le marché des voitures autonomes et d’autres catégories de puces pourrait être entravée si NVIDIA finalisait l’achat, et plusieurs clients d’ARM, dont Apple, Samsung et Qualcomm, étaient également opposés à l’accord.
ARM vise le marché boursier et conservera 1250 millions de dollars de l’opération.
Quant à ARM, SoftBank Group Corp, les principaux propriétaires du fabricant de puces, ont annoncé qu’ils chercheraient à rendre la société publique d’ici mars 2023 pour environ 80 milliards de dollars. En outre, la société conservera 1,25 milliard de dollars de paiements anticipés effectués par NVIDIA (qui devait acquérir la société pour 40 milliards de dollars), qu’ARM inclura dans ses bénéfices au quatrième trimestre de l’année. Ainsi, même si elle ne change pas de mains, la société a tout à gagner de l’annulation de l’accord, du moins à court terme.
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Image : Nana Dua
