Les États-Unis pourraient connaître un été “apocalyptique” en raison du niveau extrêmement élevé de sécheresse qui affecte, et affectera au cours des prochaines semaines, plusieurs régions, en particulier celles de l’ouest, selon Space.com.[1]
Au 22 juin, 91 % de l’ouest des États-Unis était déjà en état de sécheresse, dont 55 % dans un état de sécheresse pouvant être défini comme extrême et exceptionnel. Entre-temps, deux très fortes vagues de chaleur se sont produites, qui n’ont fait qu’exacerber la situation et multiplier les incendies de forêt.[1]
Et les réserves d’eau diminuent fortement : seul celui du lac Mead, important réservoir créé grâce au barrage Hoover, a vu son niveau d’eau tomber à un niveau historiquement bas qui n’avait été atteint que dans les années 1930, au moment de son premier remplissage. Et comme si cela ne suffisait pas, les réservoirs les plus importants de Californie voient leurs niveaux d’eau chuter à moins de 50 % du niveau auquel on peut habituellement compter à cette époque de l’année.
Il s’agit d’une phase, probablement une phase de pointe, d’une sécheresse de 22 ans dans l’ouest des États-Unis. De tels épisodes de sécheresse n’ont pas été observés dans la région depuis 400 ans. Si l’on considère les données recueillies à partir des analyses des cernes des arbres, de longues périodes de sécheresse telles que celles-ci ne se sont produites qu’entre 800 et 1500.[1]
Une période de sécheresse très similaire à celle qui se produit actuellement s’est produite dans les années 1500 et a duré une trentaine d’années, comme l’explique Park Williams, bioclimatologue à l’UCLA.
Selon Benjamin Cook, climatologue au Goddard Institute for Space Studies de la NASA, la sécheresse qui caractérisera l’ouest des États-Unis au cours de cet été éclipsera toutes celles observées au cours des étés des 20 dernières années.[1]
