Samsung teste un système de conduite autonome

Le SAIT, Samsung Advanced Institute of Technology, a réalisé avec succès un essai de conduite sans chauffeur sur les routes de Corée du Sud. La voiture a parcouru une distance d’environ 200 km sur une route ouverte à la circulation entre les villes de Suwon et Gangneung sans aucune intervention humaine.

Le tout grâce à une technologie développée en interne par Samsung, en particulier des algorithmes de vision artificielle qui permettent au système de “voir” son environnement et de distinguer les objets en mouvement sur la chaussée.

Samsung et la conduite autonome : ce que nous savons

La conduite autonome de niveau 4, également connue sous le nom de High Driving Automation, permet aux véhicules de se déplacer sur la route de manière totalement autonome, sans aucune intervention du conducteur, mais uniquement dans certaines conditions routières : le service est principalement développé pour les villes où la vitesse est limitée à 50 km/h et où, bien entendu, le véhicule devra faire face au trafic, aux piétons et à tout type d’événement imprévu susceptible de se produire dans un tel environnement.

Selon le rapport du SAIT, le nouveau système de conduite autonome utilise des algorithmes développés par Samsung et des capteurs LIDAR, qui mesurent la distance d’un objet à l’aide d’un laser. Le système est capable de détecter des informations tridimensionnelles extrêmement détaillées de l’environnement.

Ce faisant, le véhicule peut reconnaître les autres voitures et les obstacles qui se trouvent sur sa voie, s’adapter aux différents besoins et ajuster le mode de conduite en conséquence.

Un véhicule doté d’une conduite autonome de niveau 4 est également capable de rouler sur les rampes d’entrée et de sortie des routes et des autoroutes, en détectant deux routes connectées de hauteurs différentes, une situation assez courante dans les grandes métropoles.

Conduite autonome : les grands se défient

Le constructeur automobile qui croit le plus en la conduite autonome est Tesla, qui a d’ailleurs fait de cette innovation un fort levier marketing. Les véhicules de l’entreprise d’Elon Musk sont actuellement homologués pour la conduite autonome de niveau 2, qui permet à la voiture de maintenir sa trajectoire, d’accélérer et de freiner, et d’entrer dans les rampes de manière autonome.

Tesla, en particulier Elon Musk, a promis à plusieurs reprises l’arrivée de la “conduite autonome intégrale” comme extension du célèbre système Autopilot. Mais la conduite autonome complète, sur les Teslas en vente au grand public, n’a toujours pas été vue et ne le sera probablement pas avant longtemps.

À l’heure actuelle, le domaine est encore en développement, en partie parce qu’il n’existe pas de cadre réglementaire international unique pour les homologations.

Mercedes-Benz a annoncé que les premières voitures auto-conduites de niveau 3 devraient arriver d’ici la fin 2023 aux États-Unis où, entre-temps, les tests de Waymo (c’est-à-dire Google) avec des robotsaxis auto-conduits de niveau 4 sont déjà en cours depuis des années sur des itinéraires limités.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
Grand amateur et passionné de technologie, j'ai un faible pour les machines en tout genre. Je vous partage les nouveautés tech pour vous permettre de vous garder à jour dans l'évolution qui ne s'arrête jamais!

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