Les scientifiques recherchent une météorite au fond de la mer : peut-être en dehors du système solaire.

Crédit : Terranaut, Pixabay, ID : 7191359

Un météore probablement extérieur au système solaire s’est écrasé au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée en 2014 et les scientifiques le recherchent depuis au fond de la mer, explique un nouvel article paru dans Universe Today. Les objets extrasolaires sont si rares qu’à ce jour, les scientifiques n’en ont repéré que deux (Oumuamua et Borisov). Cependant, ce météore serait le seul, parmi ceux détectés, à être arrivé (ou du moins certains de ses morceaux) sur notre planète.

Il s’est écrasé dans l’océan au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

C’était un très petit astéroïde, d’environ un demi-mètre de diamètre. Les scientifiques l’ont nommé CNEOS 2014-01-08 et la découverte a été faite par un étudiant diplômé, Amir Siraj, et son professeur à Harvard, Avi Loeb. Après divers calculs, les deux chercheurs sont arrivés à la conclusion que le petit météore qui s’est écrasé dans l’océan au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée doit être extrasolaire. Sa vitesse héliocentrique, en fait, était inhabituellement élevée. Entre autres choses, les deux chercheurs ont également rencontré quelques problèmes car les données qu’ils ont utilisées provenaient d’un satellite espion du ministère américain de la défense.

Circonscrire la zone de recherche à un carré de 10 km de côté.

Cependant, ils ont réalisé une étude qui n’a pas encore été examinée par des pairs. La météorite se serait consumée au contact de l’atmosphère mais certains morceaux ont pu tomber dans l’océan et se retrouver au fond. Les chercheurs espèrent pouvoir circonscrire la zone de recherche à un carré de 10 km de côté, ce qui est possible en analysant les données de suivi par satellite et les données atmosphériques ainsi que les données sur les courants océaniques.

Les fragments sont probablement magnétiques

De plus, les fragments eux-mêmes sont probablement magnétiques : un aimant de taille appropriée, correctement installé sur l’un de ces chalutiers, suffirait à récupérer des fragments encore plus petits sur le fond. Les deux chercheurs ont déjà contacté une société de conseil dans le domaine de la technologie océanique pour comprendre la faisabilité d’une telle mission.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
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