La réduction des risques responsable de la baisse du nombre de fumeurs ?

Le gouvernement vient de publier des chiffres très encourageants en matière de lutte contre le tabagisme. En deux ans, 1,6 millions de Français ont arrêté de fumer au quotidien. L’explication de ce succès est peut-être à chercher du côté de l’évolution des politiques de santé publique en faveur d’objectifs de réduction des risques.

Ce ne sont donc pas les hausses massives du prix du paquet de cigarettes, qui devraient se poursuivre dans les prochains mois, qui ont incité les Français à lâcher la cigarette. Tout laisse à penser que c’est au contraire une approche plus pragmatique et moins punitive qui est en train de payer dans l’hexagone, comme elle l’a déjà fait dans le monde anglo-saxon.

En effet, et malgré un retard à l’allumage, les autorités sanitaires françaises semblent se résoudre depuis quelques temps à un virage stratégique fondamental dans leurs politiques de lutte contre le tabac. Finie l’ère du tout-répressif (même si le paquet à 10 euros en reste un symbole) et de la culpabilisation des fumeurs, place à la réduction des risques… ou comment accompagner les fumeurs vers des solutions moins nocives pour leur santé.

Plus question de tolérance zéro et de choix binaire entre la cigarette et le sevrage. L’objectif est de limiter l’impact sur la santé des mauvaises habitudes et de ne pas laisser sur le bord de la route ceux qui ne réussissent pas à décrocher. Deux facteurs importants sont notamment à prendre en compte : le remboursement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et le succès de l’opération Mois sans tabac au mois de novembre.

Les pouvoirs publics ont compris qu’il fallait désormais proposer des alternatives à la cigarette pour certains fumeurs. Si aujourd’hui les gommes et les patchs sont remboursés, l’attitude vis-à-vis d’autres alternatives, comme la cigarette électronique et le tabac à chauffer, évolue également même s’il existe encore un manque de recul par rapport à leur dangerosité potentielle.

Toujours est-il que les résultats sont spectaculaires. Entre 2016 et 2018, c’est donc plus de 1,6 millions de Français qui ont arrêté de fumer. Selon le Quotidien du Médecin, cette baisse intervient en parallèle à une augmentation de 25% des ventes de traitements d’aide à l’arrêt en 2018 (et de 28% en 2017). Une tendance à suivre.

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Le gouvernement vient de publier des chiffres très encourageants en matière de lutte contre le tabagisme.
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Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
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