Il existe peut-être un univers “miroir” invisible qui interagit avec le nôtre par gravité.

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Il existe peut-être une sorte de “monde miroir”, totalement invisible pour nous, mais composé de particules qui peuvent interagir avec notre univers par le biais de la gravité. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs qui ont publié une étude dans Physical Review Letters.

Le problème de la constante de Hubble

Le communiqué de l’Université du Nouveau-Mexique explique que cette découverte pourrait aider à résoudre la question de la constante de Hubble, l’un des plus grands mystères de l’univers.
La “constante de Hubble” désigne essentiellement la vitesse d’expansion de l’univers. Les calculs du modèle standard de la cosmologie ne correspondent pas aux mesures. Comme l’explique le communiqué, il s’agit d’un véritable défi : ils veulent résoudre cette divergence sans pour autant détruire complètement le modèle standard.

Nouvelle propriété mathématique du cosmos

Les chercheurs Francis-Yan Cyr-Racine, de l’université du Nouveau-Mexique, et Fei Ge et Lloyd Knox, de l’université de Californie à Davis, ont produit une nouvelle étude dans laquelle ils décrivent la découverte d’une propriété mathématique du cosmos qui pourrait, du moins en théorie, permettre un taux d’expansion plus rapide de l’univers lui-même et annuler l’écart entre les mesures et les prédictions du modèle standard.
“Fondamentalement, nous soulignons que de nombreuses observations que nous faisons en cosmologie ont une symétrie intrinsèque dans la mise à l’échelle de l’univers dans son ensemble. Cela pourrait permettre de comprendre pourquoi il semble y avoir une divergence entre les différentes mesures du taux d’expansion de l’Univers”, expliquent les chercheurs.

Un “univers miroir” pourrait exister

Les calculs des chercheurs, explique le communiqué de presse de l’université américaine, impliquent la formulation d’une conclusion très intéressante : il pourrait exister un “univers miroir”, similaire à notre univers mais que nous ne pouvons voir qu’à travers l’interaction gravitationnelle. L’existence de cet univers “sombre” signifierait que les calculs du modèle standard et les mesures que nous effectuons pourraient “se rejoindre”. “En pratique, cette symétrie à l’échelle ne peut être réalisée qu’en incluant un monde miroir dans le modèle : un univers parallèle avec de nouvelles particules qui sont toutes des copies de particules connues”, explique M. Cyr-Racine. Le chercheur explique que cette idée, celle d’un univers “miroir”, n’est en fait pas nouvelle puisqu’elle a été conceptualisée dès les années 1990. Cependant, elle n’avait jamais été associée au problème de la constante de Hubble.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
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