Examen du clavier Vulcan II Max : des performances fantastiques mais des améliorations possibles

Roccat est une marque de tradition européenne qui appartient depuis quelque temps à Turtle Beach et qui a progressivement muté sa stratégie, passant du pari majoritairement sur des produits avec un bon équilibre qualité/prix au pari sur des gammes de plus en plus élevées.

Aujourd’hui, je vais vous parler du clavier Vulcan II Max que j’ai pu tester pendant quelques semaines et qui, je peux vous l’affirmer, m’a procuré une sensation très gratifiante lors de la frappe ou des jeux… mais il doit peaufiner quelques détails s’il veut vraiment se situer dans le haut de gamme de ce type d’appareil, comme son prix le laisse supposer.

Spécifications techniques

  • Clavier complet
  • Câble de 1,8 mètre avec 2x USB-A
  • ITAN II Commutateurs optiques rouges
  • Cycle de vie : 100 millions de frappes
  • Éclairage LED RGB
  • Repose-poignets
  • 100 % d’anti-hosting

Un clavier confortable, précis et très satisfaisant pour la frappe.

Je vais commencer par l’essentiel, à savoir le comportement du clavier lui-même, ses commutateurs et les sensations qu’il m’a procurées lors de la frappe ou des jeux, qui n’auraient pas pu être meilleures puisque, sur ce point, le niveau exceptionnel du clavier ne fait aucun doute.

Les commutateurs optiques-mécaniques TITAN II de Roccat, présents sur ce clavier, donnent une légère sensation mécanique, mais sont plus doux au toucher, sans renoncer à un léger clic très agréable à l’oreille et à un comportement merveilleux lorsqu’il s’agit de réagir à mes frappes avec une sensation très, très agréable et, une fois de plus, une performance hors pair.

Dans mon cas, j’ai testé la version des interrupteurs TITAN II Optical Red, linéaires, avec une distance d’actionnement de 1,4 millimètre, une course allant jusqu’à 3,6 millimètres et une force de 45 grammes comptant, selon la marque, avec une durabilité de 100 millions de frappes, quelque chose qui ne peut être découvert que sur le long terme.

En haut à droite du clavier, juste au-dessus du pavé numérique ou de la calculatrice, se trouvent le bouton de réglage du volume typique et les boutons multimédias pour lecture/pause, suivant et précédent, tous accompagnés de 24 touches multifonctions qui sont activées avec la touche FN et s’illuminent d’une manière spéciale lorsqu’elles sont activées.

Très beau look, pas de modèle anglais et des décisions de conception discutables.

En termes de design, je me suis retrouvé devant un clavier assez agréable à regarder, avec des formes très arrondies et un éclairage LED RVB assez cool et entièrement personnalisable avec le logiciel de Roccat, disposant également d’un repose-poignet transparent amovible qui accompagne l’ensemble du système d’éclairage pour générer un effet plutôt sympa.

Cependant, en creusant un peu plus, on constate que certaines décisions de conception du clavier sont discutables, certaines étant liées au niveau de prix haut de gamme qu’il vise et d’autres à des problèmes indépendants de celui-ci.

En commençant par ce dernier, ce clavier demande une double connexion à notre PC en utilisant deux ports USB 2.0. Oui, le clavier fonctionne avec une seule connexion USB 3.0 mais il n’a peut-être pas assez de puissance pour les effets lumineux les plus avancés et il nous demande d’occuper deux précieux ports USB. De plus, pour ceux d’entre nous qui viennent d’Espagne, ce clavier ne dispose pas d’une version dans notre langue. Dans mon cas, comme je ne regarde pratiquement pas le clavier lorsque je tape, il n’y a pas de problème, bien que vous y jetiez toujours un coup d’œil de temps en temps et que vous puissiez vous perdre si vous ne le voyez pas, ce n’est donc pas un clavier viable pour les débutants.

Pour ce qui est des défauts liés à son prix plutôt qu’à sa conception, les touches sont en ABS au lieu de PBT, un matériau beaucoup plus durable qui conserve mieux sa texture et ne “déteint” pas. De plus, le système de fixation du repose-poignets est trop basique et maladroit pour un produit haut de gamme. Nous comprenons que cela est fait pour tirer le meilleur parti de l’éclairage mais… dans cette gamme, une solution plus élégante devrait être choisie. Enfin, bien que le clavier soit esthétiquement très beau, le plastique qui recouvre la surface en aluminium a un toucher insatisfaisant qui correspond davantage à un produit de milieu de gamme.

Conclusions

Si pour vous, le plus important dans un clavier est la sensation qu’il procure lors de la frappe et ses performances, le Roccat Vulcan II Max est le clavier qu’il vous faut, car sa sensation, son confort et sa précision ne font aucun doute et dans ce sens, on ne peut que dire que j’ai trouvé un clavier exceptionnel.

D’autre part, si je regarde plus loin, je trouve quelques défauts de conception qui ne m’ont pas convaincu. Pour commencer, il n’est pas disponible avec notre configuration linguistique, il occupe deux USB et comporte des détails qui n’auraient pas d’importance dans l’ancien Roocat avec des produits d’un excellent rapport qualité/prix, mais qui en ont si vous aspirez au haut de gamme avec un prix de 229,99 €.

*Cette critique a été rendue possible grâce à un prêt de clavier de Roccat.

Maxime Le Moine
Maxime Le Moine
Grand amateur et passionné de technologie, j'ai un faible pour les machines en tout genre. Je vous partage les nouveautés tech pour vous permettre de vous garder à jour dans l'évolution qui ne s'arrête jamais!

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