Les chevaux sauvages qui errent sur les Outer Banks de Caroline du Nord risquent d’avaler de vieilles lignes de pêche qu’ils confondent avec des brins d’herbe ou de végétation. Un nouvel article du Charlotte Observer cite des données et des informations produites par le Corolla Wild Horse Fund, une organisation à but non lucratif pour la protection des chevaux sauvages dans cette région.
Sur ces plages, en effet, il n’est pas du tout difficile de trouver de véritables bancs de vieilles lignes et d’hameçons laissés par les pêcheurs locaux. Ce qui a impressionné les membres de l’organisation à but non lucratif, c’est le fait qu’ils avaient les yeux sur les poulains qui mâchaient ces lignes comme s’il s’agissait de fils d’herbe marine, ce qui se reflète également dans certaines photos publiées sur le groupe Facebook de l’organisation.
Selon Meg Puckett, l’un des membres de l’organisation, on a également retrouvé des chevaux avec des hameçons et des armes de pêche littéralement emmêlés dans les crinières ou les poils de la partie inférieure de la jambe. Déjà dans le passé, plusieurs chevaux ont subi un traitement médical pour la présence de lignes emmêlées d’une manière ou d’une autre dans le corps ou la bouche ou même ingérées. L’appel s’adresse donc à tous les pêcheurs qui fréquentent la zone et est de ne pas laisser de lignes ou d’hameçons sur la plage.
Les Outer Banks sont aujourd’hui l’un des endroits préférés des pêcheurs, l’un des plus populaires de l’État et du pays, mais c’est aussi une région qui abrite plus de 100 chevaux sauvages. Ils descendent des mustangs apportés dans les premières colonies nord-américaines à partir du XVIe siècle. Ces chevaux se sont adaptés à cet environnement qui leur offre de plus petites quantités de nourriture adaptée. Dans la pratique, ils se sont également adaptés pour manger des kakis, des glands et même des espèces de plantes marines, y compris des algues et autres.
